Comment protéger mon chien des dangers du printemps
Le printemps, son redoux, le soleil, les longues balades... Des mois qu’il attend ça ! Votre chien s’ennuyait à passer presque toutes ses journées dans la maison dans sa niche à attendre qu’il fasse meilleur. Mais gare à votre toutou ! Le printemps est aussi synonyme de parasites, puces, tiques, allergies, plantes toxiques... dont il faut faire attention lors de ses promenades de santé.
1. Les parasites : puces, tiques, ténias...
Quand la température devient plus clémente, les parasites sont de sortie, et sont ravis de tomber sur une petite bête à poils pour se reproduire. Il en existe deux types : les parasites internes, qui de développent dans l’organisme de l’animal, et les parasites externes qui évoluent sur sa peau.
Les puces
Les puces sont des parasites externes qui se nourrissent du sang des bêtes et peuvent rapidement devenir très envahissantes. On les retrouve dans la nature, ou dans des lieux en contact avec d’autres animaux comme des parcs. Les symptômes chez votre fidèle canidé : fortes démangeaisons, allergies, et troubles digestifs.
Pour prévenir une éventuelle infestation de puces, il est primordial de brosser et d’inspecter le pelage de votre chien régulièrement. Vous pouvez lui mettre un collier anti-puce préventif. Si vous remarquez des puces lors d’une session de toilettage, utilisez des produits antiparasitaires.
Les tiques
Dans la famille des nuisibles, j’appelle... les tiques ! Ces petites bestioles font leur apparition quand les températures dépassent les 5°C. Ce qui est fourbe avec elles, c’est qu’elles propagent des maladies en plus de se nourrir du sang de votre animal.
Les symptômes les plus courants chez le chien :
- fièvre,
- perte d’appétit,
- problèmes d’estomac et d’intestins,
- fatigue,
- léthargie.
Tout comme les puces, il est important de brosser le pelage de votre compagnon canin et de surveiller régulièrement son cou, sa nuque, là où les tiques aiment bien se nicher !
De plus, lors de vos balades champêtres, afin de prévenir tout risque de morsure de tique, pensez à vous procurer un répulsif contre les tiques en pipette, ou équipez votre chien d’un collier anti-tiques.
Si votre toutou est infecté, il faudra le soigner avec des traitements antibiotiques. Alors dès que vous remarquez des symptômes inquiétants, n’attendez pas et foncez chez le vétérinaire !
Le tenia
Le ténia fait partie de la famille des vers, parasites du tube digestif. On les appelle autrement vers solitaires.
Le chien peut être contaminé si, au détour d’une balade, il ingère des proies contaminées ou en mangeant de la viande crue. Les puces et tiques peuvent également être vecteur de ce parasite.
Comment savoir si votre chien est infesté ? Vous verrez dans ses selles des anneaux gravides, qui sont des segments du corps du ténia qui se détachent à mesure que le ver grandit. Ces anneaux ressemblent à des grains de riz une fois séchés.
Sinon, les symptômes classiques sont des démangeaisons au niveau de la zone anale. Il adopte alors un comportement qui peut sembler amusant au premier abord : il frottera son arrière-train sur le sol. Pauvre bête !
Le meilleur moyen de prévenir le ténia est donc de donner de la viande bien cuite à son chien et d’effectuer une vermification préventive à l’approche du printemps.
Pour soigner votre compagnon, vermifugez-le, c’est à dire traitez le avec un antiparasitaire interne. Consultez votre vétérinaire qui vous indiquera le bon produit et la bonne marche à suivre.
2. Les chenilles processionnaires
Les beaux jours arrivent, il est temps de sortir votre toutou de sa niche ! Mais attention aux chenilles...
Surtout présentes dans le sud de la France, les chenilles processionnaires, comme leur nom l’indique, se déplacent à la queue-leu-leu à partir du mois de mars/avril, lorsqu’elles descendent de leur nid. Elles sont recouvertes d’un poil urticant qui peuvent provoquer des allergies chez votre chien au contact avec sa bouche ou sa truffe.
Les symptômes ? Le chien va commencer à baver puis sa langue gonflera et se raidira. Si la prise en charge vétérinaire tarde trop, sa langue peut virer au violet et se nécroser. Vous comprenez pourquoi il est indispensable de surveiller régulièrement votre chien lors de balades dans les champs, ainsi qu’au retour pour détecter d’éventuelles traces de contamination.
Car plus le traitement est précoce, plus vous aurez de chance de le guérir rapidement !
3. Les plantes toxiques
Après la faune, la flore... Décidément, promener son chien n’est pas de tout repos !
Dans nos prairies et jardins, quelques plantes sont toxiques pour les chiens en cas d'ingestion :
- le muguet,
- le laurier rose,
- le rhododendron,
- le laurier cerise,
- les tulipes,
- les jacinthes,
- les jonquilles.
En cas de doute, prenez rendez-vous chez le vétérinaire d’urgence !
4. Les allergies au pollen
Comme nous les humains, certains chiens peuvent être sensibles au pollen et attraper un rhume des foins.
Les symptômes à surveiller sont les suivants :
- éternuements,
- toux,
- irritation des yeux et des coussinets,
- gonflements,
- perte de poil ciblées,
- léchages excessifs,
- inflammations des oreilles ou des yeux...
Prenez rendez-vous d’urgence chez votre vétérinaire pour qu’il lui prescrive un traitement antihistaminique le temps de la crise.
Malheureusement, il n’existe pas de traitement préventif pour lutter contre le rhume des foins. Néanmoins, vous pouvez :
- limiter son contact avec le pollen en le promenant soit tôt le matin, soit tard le soir,
- essuyer sa fourrure et ses pattes avec un chiffon humide pour éliminer l'excès de pollen après la promenade, ou utilisez un shampoing spécialisé.
- passez l'aspirateur régulièrement chez vous.
Ne cantonnez pas votre meilleur ami au jardin et à son chenil, vous êtes maintenant prêts à affronter le printemps avec votre meilleur ami ! ;)